On ne méprise pas toujours ce qu'on dédaigne ; on ne dédaigne pas toujours ce qu'on méprise. Le dédain diffère gravement du mépris, en ce sens que dans le dédain c'est soi-même qu'on regarde. Dans le mépris, c'est autrui. Le dédain se compose de dignité. Le mépris ne se compose que de justice.
Auteur:
Info: Philosophie prose, p.84, in Océan, Éd.Robert Laffont coll. Bouquins
Commentaires: 0