rapports humains

On ne méprise pas toujours ce qu'on dédaigne ; on ne dédaigne pas toujours ce qu'on méprise. Le dédain diffère gravement du mépris, en ce sens que dans le dédain c'est soi-même qu'on regarde. Dans le mépris, c'est autrui. Le dédain se compose de dignité. Le mépris ne se compose que de justice.

Auteur: Hugo Victor

Info: Philosophie prose, p.84, in Océan, Éd.Robert Laffont coll. Bouquins

 

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