révolution

M. de Talleyrand ne s'était jeté dans la révolution que par intérêt. Il fut fort étonné quand il vit que le résultat de la révolution était sa proscription, et la nécessité de fuir la France. Embarqué pour passer en Angleterre, il jeta les yeux sur les côtes qu'il venait de quitter, et il s'écria : "On ne m'y reprendra plus à faire une révolution pour les autres !" Il a tenu parole !

Auteur: Constant Benjamin

Info: Portraits et Souvenirs contemporains, Paris, ou Le livre des Cent-et-Un, 7, Paris Ladvocat 1832 <p.152>

 

Commentaires: 0

Commentaires

No comments