camp de concentration

En 1955, par un beau matin de printemps j'ai compris d'un coup qu'il n'existait qu'une seule réalité, et que cette réalité c'était moi, ma vie, ce cadeau fragile et d'une durée incertaine. Que des puissances étrangères et inconnues s'étaient appropriées, avaient nationalisé, déterminé et scellé, et j'ai su que je devais la reprendre à ce monstrueux Moloch que l'on appelle l'Histoire, car elle n'appartenait qu'à moi, et je devais en disposer en tant que telle.

Auteur: Kertész Imre

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[ thérapie ]

 

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