Avant la visite d'Henry j'avais eu une semaine difficile. Maladie, dépression. La veille du jour où je suis sortie des ténèbres j'avais fait un rêve : j'étais condamnée à mort. J'étais allongée sur une planche et on allait m'électrocuter. D'abord on m'avait donné un calmant, qui n'avait pas eu sur moi le moindre effet. Mais finalement l'homme qui devait m'exécuter se sentait incapable de le faire. Il m'aimait. Il me libéra et je savais qu'il allait ensuite me choyer. Ce fut après ce rêve que je me réveillai guérie et que je commençai à remonter la pente.
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Info: Journal été 1973
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