Un rêve absurde et charmant qui m'a fait rire tout seul, à mon réveil. Je me revois à dix-neuf ans, parcourant à cheval une mauvaise route de Virginie. Cette promenade dure quelque temps, et tout à coup, mon cheval me parle : "Voilà trois heures que je te porte. Je suis fatigué. À ton tour, maintenant." Je saute à terre et je vois ma monture diminuer sous mes yeux. Bientôt, ce n'est plus qu'un poney, et ce poney se rapetisse encore jusqu'à n'être pas plus gros qu'un jeune chien. Alors je prends mon cheval sous mon bras et le porte jusqu'à la maison.
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Info: Journal 19 oct. 1933
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