Nos regards ne glissent-ils pas continuellement sur l'autre comme pendant la rencontre précipitée de la nuit, pour nous abandonner à nos seules suppositions, pensées fragmentaires et particularités imaginées ? N'est-il pas vrai que ce ne sont pas les hommes qui se rencontrent, mais seulement les ombres projetées par leur imagination ?
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Info: Train de nuit pour Lisbonne, p115
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