Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l'éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n'est une consolation pour le fait que rien ne dure - et quelle misérable consolation, qui n'enrichit que les Suisses!
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Info: Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Actes Sud, 1989, pp. 13-14
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