Des taches, des points, des agglomérats vagues ne font une image que si, avant de voir, l'oeil sait ce qu'il veut voir. S'il s'accommode, il reconstruit à sa guise. D'ailleurs on peut voir n'importe quoi, avec un peu d'enthousiasme et d'imagination, dans les papiers peints, les taches d'encre, les nuages, etc., sinon c'est du paysage en vrac, amorphe, indifférencié.
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Info: Istvan arrive par le train du soir, Seuil, 1999, p.21
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