Le souvenir de ce qui est arrivé est en nous indélébile, comme le tatouage que les rescapés des camps portent encore sur le bras... Chaque printemps les arbres fleurissent à Auschwitz car l'herbe n'est pas dégoûtée de pousser dans ces campagnes maudites... Quand les sophistes nous recommandent l'oubli nous penserons à l'agonie des déportés sans sépulture et des petits enfants qui ne sont pas revenus. Car cette agonie durera jusqu'à la fin du monde.
Auteur:
Info: Pardonner, 1971
Commentaires: 0