Les règles n'ont qu'un seul but : la grossesse. A partir de la puberté, la glande hypophyse, située à la base du cerveau, ne va pas cesser de stimuler l'activité ovarienne pour que les ovaires produisent des ovules en vue d'une grossesse. Cette stimulation persistera même après l'épuisement des ovaires à la ménopause. La seule pause accordée par la nature est celle de la période d'allaitement, à condition qu'il soit exclusif et intensif. L'obsession de la nature pour la reproduction de la vie se met alors en sommeil, les cycles s'interrompent pour donner au nouveau-né immature le temps de se développer grâce au lait maternel dont la production se tarirait en cas de nouvelle grossesse. Dans une société "naturelle", un nouveau-né qui ne serait pas allaité n'aurait aucune chance de survie. La nature fait alors passer la vie du nouveau-né avant une grossesse potentielle. Aujourd'hui, nous avons tendance à oublier que les cycles cessent pendant l'allaitement, tant celui-ci n'est pas systématique et surtout très bref. L'interruption des règles pendant cette période est la preuve manifeste de la nocivité des règles pour l'organisme féminin. L'organisme doit réduire au maximum ses dépenses d'énergie afin d'assurer la production de lait. Or, les règles, et surtout les cycles qui en sont la cause, demandent une surcharge énergétique non négligeable.
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Info: L'enfer au féminin
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