Le commissaire envisagea un instant de lui faire remarquer que tout le monde, en Italie, pouvait présenter des reçus pour n'importe quoi, et que toutes ces factures ne prouvaient strictement rien, qu'elles n'étaient que des preuves falsifiées ayant pour fonction de tromper le fisc. Cependant personne ne prend la peine d'expliquer que lorsqu'il pleut, les gouttes tombent du ciel vers la terre, ou que c'est au printemps que les arbres fleurissent. De la même manière, on n'avait pas à souligner l'existence de l'évasion fiscale, en particulier pas devant un antiquaire et encore moins devant un antiquaire napolitain.
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Info: Entre deux eaux, P.174
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