Le capitalisme contemporain fonctionne désormais beaucoup plus à la séduction qu'à la répression, comme Guy Debord avait su le comprendre en avançant le concept de "Société du spectacle". Ce n'est évidemment pas par hasard si l'industrie publicitaire (à laquelle il serait logique d'ajouter du "divertissement" et du mensonge médiatique) représente de nos jours le deuxième poste de dépense mondial, juste après celui de l'armement. Et le marquage quotidien que cette curieuse industrie exerce sur l'imaginaire des individus modernes (sur leur "temps de cerveau disponible") s'avère, à l'évidence, infiniment plus profond que celui des anciennes religions ou des vieilles propagandes totalitaires.
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Info: La double pensée : Retour sur la question libérale
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