Le plaisir, comme le vif-argent, est brillant et fugitif ; nous tâchons de le saisir avec la plus grande industrie. Il nous échappe toujours, et toujours il brille. Si vous le saisissez enfin, calculez le grand profit qui vous en revient ; qu'est-ce autre chose qu'un poison violent circulant dans vos veines ?
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Info: Les beautés poétiques, p.413, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804
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