aurore

Dehors, j'entendais le monde se réveiller. Les derniers grillons crissaient, infatigables, mais ils s'en iraient bientôt, chassés par la rosée. L'air sentait encore la nuit, cet instant où les nuages se dissipent pour laisser se déposer sur terre le parfum des étoiles. En partant, la nuit laisserait sur nos peaux une sensation fraîche et moite, comme la caresse d'une langue.

Auteur: Assani-Razaki Ryad

Info: La Main d'Iman

[ aube ]

 

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