Fille de l'air, la diligente abeille ne se livre pas à des travaux moins assidus. Elle choisit pour son atelier la fente d'une roche ou le creux d'un chêne antique. C'est là qu'elle dépose le suc précieux qu'elle a recueilli de mille fleurs : elle en forme des palais innombrables de cire ; elle en distille le miel le plus délicieux.
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Info: Sentences [81], trad. Levesque, p.514, in Moralistes Anciens, Paris, 1840
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