Mathilde Le Goff illustre jusqu'à la caricature ma conviction que les gens gagnent rarement à être connus, en dépit de l'insatiable curiosité qui me pousse vers eux. Ils donnent le meilleur d'eux-mêmes durant les trois ou quatre premières rencontres, puis on découvre leur peu d'ambition, pour ne pas dire leur veulerie, leur impuissance à trancher, à tout balancer pour l'unique chose à laquelle ils prétendent croire, et alors on se noie avec eux dans un marais tiédasse où tout se dilue.
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