Et je pense à l'effroi de ma pauvre existence A la fuite éperdue qui me ramène à moi, A ce goût du voyage dont je reviens plus pauvre, A cette soif des hommes dont je reviens gelé... Pardonnez-moi mes frères, de vous avoir cherchés Avec un coeur sans foi, avec les mains gercées... J'ai crié avec vous, j'ai pleuré avec vous, Que ne puis-je arriver à croire en votre vie ?
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