La jeune femme portait une robe de soie héliotrope. De ses larges manches de soie, bordées de dentelle blanche et jaune, sortaient des mains blanches et délicates. Le jeune homme à sa droite regardait ces mains comme une oeuvre d'art vivante. Elles étaient si fines, si blanches et si souples. Chaque doigt était comme une ballerine élancée, et le poignet comme la charnière d'acier et de caoutchouc de ce petit chef-d'oeuvre mobile.
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Info: Esquisses et Nouvelles esquisses viennoises
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