océan

Guillemot sortit sur l'aileron bâbord. Istanbul, minute après minute, se profilait. Dans la tiédeur du matin, l'odeur d'amande douce mélangée à celle du poisson et des algues monta de la mer jusqu'à lui. Ces effluves entêtants, qu'il avait déjà décelés la veille au matin devant l'île d'Imrali, il devait ne jamais les oublier. C'était le parfum de la mer de Marmara. Il comprit ce matin-là, qu'il reconnaîtrait à jamais cette mer intérieure les yeux fermés, comme il était capable d'identifier Singapour, Djakarta ou Tokyo seulement à l'odeur de leurs eaux.

Auteur: Bass Olivie

Info: L'Homme de Marmarar

[ fumet ]

 

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