L'amour de l'argent comme une possession - à distinguer de l'amour de l'argent comme un moyen d'obtenir les satisfactions et de pourvoir aux nécessités de la vie - sera reconnu un jour pour ce qu'il est : une affection assez répugnante, l'une de ces propensions semi-criminelle, semi-pathologique que l'on confie avec un frisson aux spécialistes de la maladie mentale (...) Je ne vois donc rien qui nous empêche de revenir un jour à quelques-uns des principes les plus sûrs et les moins douteux de la religion et de la vertu traditionnelles - que l'avarice est un vice, la pratique de l'usure, un délit, et l'amour de l'argent, détestable...
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Info: 1930 1931, 329, 330
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