Je crois, comme vous, que je ne guérirai jamais tout à fait de cette blessure d'enfant. Simplement, on peut "vivre avec", sans qu'elle vous dévore. Vous avez tellement raison d'écrire qu'elle "tient compagnie". J'ai longtemps souhaité ne l'avoir jamais connue. A présent je me dis qu'elle fut positive. Elle aurait pu détruire ma vie, et il se trouve qu'elle a mis au jour en moi tant d'énergie, de compréhension, de capacité d'amour, que je lui dois sans doute de m'être découverte et enfin acceptée.
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Info: dans : Je vous écris d'Anny Duperey, extrait d'une lettre reçue
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