La frénésie qu'est devenu le travail agricole est comme le signe d'une discordance grave avec les rythmes de l'univers. Les tracteurs vont et viennent. Ils exigent des terres aussi planes et vastes que possible. Ils répandent des poisons violents afin, paraît-il, que les hommes puissent manger. Quelques-uns ont en effet mangé, puis ont trop mangé, et leur vie est devenue une seule et unique préoccupation lancinante et triste : comment digérer ?
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Info: Vers la sobriété heureuse, p.217
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