Je voyais Claudel, au premier rang, de profil. Il avait l'air d'une motte de terre, d'un énorme pavé de pain d'épice bourré de trous et d'angélique. Il buvait du lait. Il se buvait. Il buvait le lait d'une plante grasse du Brésil. Bête. Sa bêtise ressemble aux fleurs et aux fruits monstrueux qui poussent en Amérique du Sud et qui ne sentent rien, qui perdent toute saveur.
Auteur:
Info: Journal, 20 novembre 1943
Commentaires: 0