La boîte crânienne, cette boîte à mots bourrée à bloc qu'on a si bien gonflée ne comporte pas de clef de contact. On s'endort au volant, on se réveille au volant. Comment dételer, par où s'arracher le mors ? On croit qu'on réfléchit et voilà qu'on transvase. On parle, ou plus évidemment on ment, comme on respire, pour ne pas stopper le précieux engin. L'ongle pousse. Gros crâne ne peut cesser d'émettre. ça parle, donc c'est. Et le bonneteur ne distingue pas de son badaud. Ils se retrouvent confondus, au service de l'organe. Ce qui tourmente le scribe...
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Info: Petite chronique des gens de la nuit dans le port de l'Atlantique Nord
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