jeunesse

[...] je ne connais pas un cas d'enfance plus heureuse que la mienne. Je vivais près des Carpates, jouant librement dans les champs et dans la montagne, sans obligations ni devoirs. Ce fut une enfance extraordinairement heureuse. Plus tard, en parlant avec les gens, je n'ai rien trouvé d'équivalent. J'aurais aimé ne jamais quitter ce village ; je ne peux oublier le jour où mes parents m'ont fait prendre une voiture pour me conduire au lycée, en ville. Ce fut la fin de mon rêve, la ruine de mon monde.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Entretiens

[ nature ] [ paradis ]

 

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