C'est sur ces sentiers que le vent balaie et que la pluie lave et que le soleil infecte et guérit, sur lesquels ne se rencontrent que du bétail martyrisé et des hommes taciturnes au visage sombre, qu'a pris forme ma pensée de la richesse et de la beauté du monde. Là, ignorant et faible et les mains vides, j'ai été heureux jusqu'au vertige, heureux de tout ce qui n'existe pas, ne peut exister, et n'existera jamais.
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Info: Contes de la solitude
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