La nuit du 23 juin, les musiciens descendaient le long des ruisseaux torrentiels qui se jettent dans le fleuve principal, ce grand fleuve profond dont les eaux rejoignent la côte.
Là, sous les grandes cataractes que les torrents façonnent dans la roche noire, les harpistes "écoutaient".
C'est la seule nuit de l'année où l'eau, en tombant sur la pierre et en roulant ses éclats brillants, crée des mélodies nouvelles !...
Le lendemain et pendant toutes les fêtes de l'année qui suit, chaque harpiste joue des mélodies inédites.
Le fleuve leur a dicté une harmonie nouvelle, droit au coeur.
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Info: Diamants et silex
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