J'avais beau être sur la terre ferme, je ne pouvais oublier la mer.
Sur cette langue de sable coincée entre la baie d'Hakodate et le détroit de Tsugaru, pas un endroit n'échappait au parfum des marées. Le monde carcéral où je vivais désormais ne faisait pas exception, malgré son sévère isolement, et le vent, pénétrant sans peine derrière les hautes murailles de briques, venait réveiller en moi le souvenir nostalgique, encore à vif, de l'océan.
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Info: La Lumière du détroit
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