écologie

Ce matin je suis allé voir l'endroit où j'avais mis les entrailles, la peau et les os du chevreuil. A l'exception d'une large tache rouge dans la neige, il ne reste rien. La nature fait le ménage elle-même.
Je me réjouis de goûter le produit de cet accident et ma gamberge me porte vers les végétariens, ces gens de conscience, qui ne peuvent manger un cousin proche. Je me dis que cet événement pourrait justifier une des rares circonstances où manger de la viande serait raisonnable. Presque par écologie en quelque sorte. Pour ne rien gâcher. Avec une pensée reconnaissante pour le jeune parent mammifère.

Auteur: Mg

Info: 29 fév. 2013

[ viande ]

 

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