Je cherche dans les livres la lettre, la phrase qui a été écrite pour moi et que donc je souligne, je recopie, j'extrais et j'emporte. Il ne me suffit pas que le livre soit captivant, connu, ou que ce soit un classique : si je ne suis pas moi aussi un peu l'idiot de Dostoïevski, ma lecture est vaine. Car le livre, même la Bible, appartient à celui qui le lit et non en vertu d'un droit acquis à l'achat.
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Info: Alzaia, p.201, Payot et Rivages. Traduit de l'italien par Danièle Valin
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