Si vous répugnez à l'optimiste, laissez tomber l'enseignement. Renoncez même à penser l'éducation. Car éduquer, c'est croire à la perfectibilité de l'homme, à sa capacité innée d'apprendre et à ce désir de savoir qui le pousse. C'est croire qu'il y a des choses (des symboles, des techniques, des valeurs, des mémoires, des faits...) qui peuvent être sus et qui méritent de l'être, que les hommes peuvent s'amender les uns les autres par le moyen de la connaissance.
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Info: Pour l'éducation, trad. Hélène Gisbert, p.25, Rivages poche n°314, 2000
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