Si vous avez quelque chose à me pardonner, ma très chère enfant, excusez mon indigne négligence à vous donner des témoignages solides de ma tendre et éternelle amitié. Vous êtes l'unique cible de tous mes regards, et je me flatte que dans quelque temps je serai plus heureux. Vous faites ma consolation et je n'ai pas d'autre désir que de vous rendre heureuse pendant ma vie et après ma mort. Je vous aimerai toujours et tendrement, jusqu'à ce jour où la loi de la nature sépare ce que la nature et l'amour ont uni. Aimons-nous jusqu'à cette heure. Je vous embrasse mille fois.
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Info: à Marie-Louise Denis, le 22 mai 1748, traduit de l'italien
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