exil

Il voulait me passer quelqu'un au téléphone. (...) J'ai dit: Maman. (...)
Du combiné est arrivé un souffle léger, humide et salé. Alors j'ai compris qu'elle pleurait, elle aussi. (...) Ce sel et ces soupirs étaient tout ce qu'une mère et un fils peuvent se dire, après tant d'années. Nous sommes restés comme ça, en silence, jusqu'à ce que la communication soit interrompue.

Auteur: Enaiatollah Akbari

Info: Dans la mer il y a des crocodiles : l'histoire vraie d'Enaiatollah Akbari, p. 174, Chapitre 6, Italie

[ mère-fils ]

 

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