Une amie chinoise mandchoue, longuement éduquée en Russie et vivant en Suisse française depuis une vingtaine d'année, m'a parlé de la complexité du français, par rapport au pragmatisme de la langue chinoise... soulignant au passage que l'idiome russe transporte avec lui une tristesse, inhérente selon elle, à l'environnement naturel, comme un miroir des immenses forêts, de la taïga inhospitalière et des interminables et verdoyantes plaines des éleveurs de chevaux mongols... Une langue qui selon elle voit le monde de façon beaucoup plus romantique que le mandarin de ses origines.
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Info: 6 mai 2016
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