Avec le 11 septembre, la logique fondée sur l'argument du "scénario du pire" a gagné beaucoup de crédit auprès des gouvernements et des médias: on ne peut pas attendre le prochain attentat, car il sera tellement dévastateur que la conception du policier comme "pompier du crime" - c'est-à-dire la vieille image de la police criminelle - ne peut suffire. On assiste ainsi à une dévalorisation profonde de la logique policière en tant que justice criminelle au profit de la proactivité ou de la prévention...
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Info: Au nom du 11 septembre... : Les démocratie à l'épreuve du terrorisme
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