Comme elle avait livré son corps, crédule, innocente, elle livrait aussi son âme, confiante, enivrée. Je crus dans un baiser la prendre sur ses lèvres; je lui donnai toute la mienne. Ce fut le ciel, et ce fut tout ! (...) Nos langues se croisaient, brûlantes, acérées; nos âmes se fondaient en une seule.
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Info: Gamiani ou deux nuits d'excès
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