guerre

Ma chère Soazig,
Chez nous, sur notre île, c'est vrai qu'on est seuls, mais c'est rien comparé à cette armée de combattants qui doit assassiner pour survivre. Le premier qu'on tue, c'est l'humain qu'on a dans le coeur. C'est pas possible autrement : sinon on se fait sauter avec une grenade pour ne plus voir les copains démembrés, les cadavres mis en pièces...

Auteur: Morice Sébastien

Info: Facteur pour femmes, p. 62

[ atroce ] [ déshumanisation ]

 

Commentaires: 0

Commentaires

No comments