La littérature, ou tout du moins la lecture, n'a pas été une souffrance mais une joie dans ma vie. Je dirais d'ailleurs que ce n'est pas tant la lecture que le souvenir de la lecture qui m'a apporté la félicité. Plus qu'un livre, c'est le souvenir d'un livre qui compte. Lorsqu'on commence à le changer, à le modifier, à l'imaginer d'une autre façon. Toute cette rêverie autour d'un livre fait partie de sa lecture et compte beaucoup plus en définitive.
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Info: Lire, 1980
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