J'aime mieux me souvenir d'un Couchant
Que jouir d'une Aurore
Bien que l'un soit superbe oubli
Et l'autre réel.
Car il y a dans le départ un Drame
Que rester ne peut offrir
Mourir divinement en une fois le soir
Est plus aisé que décliner.
On ne sait jamais qu'on part - quand on part
On plaisante, on ferme la porte
Le destin qui suit derrière nous la verrouille
Et jamais plus on n'aborde.
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Info: Car l'adieu, c'est la nuit : Edition bilingue français-anglais
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