deuil

Quand meurt celui qu'on aime, quelque chose vous saisit au ventre et vous retient. Pas le coeur, non, les battements cardiaques ne changent pas, le sang circule, la poitrine est indolore, le pincement au coeur n'est qu'une invention de ceux qui écrivent des romans feuilletons dans l'hebdomadaire du jeudi.
La douleur qui vous plie en deux concerne l'estomac.
Elle ne fait pas mal comme un coup de poing, c'est pire. Elle part de l'intérieur, vous égratigne la gorge, vous noie les entrailles et referme tout.

Auteur: D`Urbano Valentina

Info: Le bruit de tes pas

[ souffrance ]

 

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