poème

Chère enfant, ne vois-tu pas
Que tout ce que nous voyons
N'est qu'un reflet, n'est qu'une ombre
De ce qui est invisible à nos yeux ?

Chère enfant, n'entends-tu pas
Que le fracas de la vie quotidienne
N'est que l'écho déformé
Des harmonies triomphantes ?

Chère enfant, ne sens-tu pas
Que seul importe sur terre
Ce qu'un coeur dit à un coeur
Dans un message silencieux ?

Auteur: Soloviev Vladimir

Info: Poésie de 1892, traduite par Nikita Struve

[ réalité ] [ illusion ]

 

Commentaires: 0

Commentaires

No comments