C'est ce qu'il ya de terrible avec la guerre. Qu'elle t'apprenne à tuer, passe encore; mais elle étoufe en toi tout sentiment humain. Même celui de la peur. De la peur animale qui devrait te retenir, par exemple, au moment de sauter la tranchée, t'empêcher de courir à la rencontre des balles. Eh bien non ! Tu es tellement abruti que tu sautes quand même.
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Info: Le tour du doigt
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