Le devise de Mészöly:" La tête contre les murs - puis aller de l'avant par la brèche ainsi ouverte!"
Notre littérature, dans ses meilleurs moments, nous rappelle ce "de l'avant" et ce "plissement des yeux". Elle rappelle au lecteur qu'il est un lecteur. Pas un consommateur, pas une victime des publicités, pas un homme de loisirs. Elle lui rappelle qu'être lecteur c'est un gai savoir, c'est une gaieté dont on peut mourir; elle attire notre attention sur cette gaieté grave, sur le fait que lire est un acte grandiose et qu'être lecteur est une grande chose.
Dans notre littérature - pour prendre un exemple clair -, le roman de Kertész dit plus fort que les autres que la vie est belle. En tout cas, c'est ainsi que je le lis.
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Info: Les Gens du livre, A propos de la littérature hongroise, in De Tout, discours inaugural prononcé a la Foire du livre de Francfort en 1999, p. 109
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