Elle lève vers moi ses yeux tendres, d'un brun mordoré, mais dont on voit le blanc limpide, ce qui lui fait un regard humain, et dodeline de la croupe comme pour remuer la queue qu'elle ne possède pas, puis elle se met en marche en direction de l'allée, m'entrainant à sa suite au bout de notre laisse improvisée. Je regarde dandiner ses fesses tandis que vont et viennent ses cuisses, et dans le creux étroit de leur jonction, la pulpe bilobée de sa vulve ombragée d'un buisson couleur de bronze.
Quelles que soient mes inquiétudes, j'ai le sentiment d'être rentré par mégarde dans un rêve qui m'enchante et dont je suis les caprices avec un fatalisme heureux.
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Info: Zénobie la mystérieuse
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