Le pinceau commence à livrer ses secrets lorsque l'élève se met à faire alterner dans son geste la plus grande vivacité avec la lenteur la plus calculée, la fougue avec le calme. Jiang Kui résume ainsi cet aspect de l'art calligraphique : Le geste lent produit la grâce, le geste rapide produit la force. Il faut cependant possédé la rapidité pour maîtriser la lenteur, car qui se limite à la lenteur sans avoir les ressources de la rapidité, son écriture manquera de vie. Qui cultive au contraire uniquement la vitesse, ses caractères perdront contenance.
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Info: L'art chinois de l'écriture
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