En 1991, au moment où la Corée du Sud devenait le plus grand exportateur de téléphones portables, très peu de Nord-Coréens avaient un jour touché un combiné fixe. Il fallait se déplacer à la poste pour passer un coup de fil. Mais on devait aussi s'armer de patience pour envoyer une lettre. Le papier restait une denrée rare. On écrivait généralement sur du papier journal, dans la marge. Les feuilles qu'on trouvait dans les magasins d'État étaient faites à partir de l'enveloppe du maïs et avaient tendance à se déchirer très facilement. [...] Enfin, pour faire les quatre cents kilomètres qui séparaient Pyongyang et Chongjin, une missive mettait parfois un bon mois.
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Info: Vies ordinaires en Corée du nord
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