Entre autres choses, c'était une enfant travailleuse. Dès l'âge de cinq ans, elle portait des tonneaux d'excréments aussi grands qu'elle. Son travail de videuse de latrines lui permettait tout juste de gagner l'argent dont sa mère avait besoin pour l'envoyer acheter sa bouteille de solvant quotidienne. Quand Nombeko revenait de mission, elle l'a gratifiait d'un "Merci, ma chère fille", dévissait le bouchon et entreprenait d'anesthésier l'infinie souffrance de ne pouvoir leur assurer un avenir. Le dernier contact entre Nombeko et son papa remontait à environ vingt minutes après sa conception.
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Info: L'Analphabète qui savait compter
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