La feuille menue frissonne,
L'ombre est froide dans la forêt sonore,
Un étonnement silencieux, peut-être qui abhorre,
Un vertige d'une ronde d'automne.
Un chaos veut m'amener
À oublier l'unique et le grand nombre,
Me sèche un bruissement séché,
Sur un arbre je pleure
Comme sur une épaule que j'encombre.
Et grésille une pluie légère
Sur les ravins, sur la forêt éteinte
La caverne phtisique de naguère...
Et l'horizon qui de noirceur se teinte...
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Info: Vide, trad Miron Kiropol
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