pensée-de-femme

Mais vois-tu, l'hallucinante vision qui me poursuit, qui me jette éperdue, la tête enfouie dans l'oreiller, c'est cette queue gonflée de sperme que tu branles hardiment au-dessus de ton ventre. Comme tes doigts se crispent autour de cette pine magnifique, comme tu l'agites, mon cher amour ! Gagnée par cette ferveur sadique, vois mon doigt que je viens de glisser sur mon bouton et comme toi, je me branle, je me branle. Mais pour que ta jouissance soit complète, tiens, sens dans ton cul le doigt volontaire que je viens d'y planter. Tu ne peux résister à pareille luxure et tu décharges follement sur ma poitrine, sur mon ventre. Un flot épais et tiède vient de mouiller ma chair et mes doigts étalent sur tout mon corps le sperme de ta queue. Brisés tous deux par cette folle orgie, nous restons étendus sans forces et sans pensées.

Auteur: Anonyme

Info: Mademoiselle S.: Lettres d'amour 1928-1930

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