Si je raconte en détail mes années d’enfance, ce n’est pas parce que le charme des premiers souvenirs est grand, c’est parce qu’à cet âge, comme dans les rêves, un détail apparemment insignifiant révèle, autant que le fera plus tard une analyse psychologique, sans fard, le véritable visage de l’âme. Et parce que les moyens d’expression, à l’âge enfantin ainsi que dans les rêves, sont très simples, la richesse intérieure, même la plus complexe, est débarrassée de tout le superflu : il ne reste que la substance.
(…)
L’enfant absorbe insatiablement le monde, le reçoit dans ses entrailles, l’assimile et le transforme en enfant.
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Info: Rapport au Greco
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